
Autorisation
Plantes, bactéries, virus et animaux OGM: tous déréglementables ?
Le débat en cours sur la déréglementation des OGM ne concerne pas que les plantes. La Commission européenne a proposé, en avril 2023, de déréglementer partiellement des micro-organismes, champignons ou virus OGM utilisés en médecine. Pour les micro-organismes OGM/NTG destinés à l’agriculture, par exemple comme produits phytosanitaires appliqués dans l’environnement, certaines multinationales et le Parlement européen demandent qu’un projet de déréglementation complète soit envisagé. Les animaux OGM/NTG pourraient suivre.

Biodiversité cultivée
Réforme de la commercialisation des semences : libérer la biodiversité cultivée ou les OGM brevetés ?
Pour Guy Kastler, de la Confédération Paysanne, la proposition de nouveau règlement sur le « matériel de reproduction des végétaux » est présentée comme une réponse aux demandes de nombreux paysans, petits semenciers, consommateurs et de la société civile. L’objectif de ces derniers est de stopper l’érosion drastique de la biodiversité cultivée et alimentaire, résultant de l’obligation d’homogénéité et de stabilité des variétés. Mais l’abandon du monopole de ces normes du catalogue et du droit d’obtention végétale cache mal la mise en place d’un nouveau contrôle du marché. Ce contrôle s’effectue par les marqueurs moléculaires des gènes modifiés brevetés et par les obligations de lutte chimique et génétique contre l’effondrement de la santé des plantes industrielles « améliorées » et génétiquement modifiées.

Analyse / Détection
Dérèglementation des OGM : 13 organisations demandent son rejet

Brevets
Brevets et COV : des semenciers au milieu du gué ?
Fin 2023, le Comité aux Enjeux Sociétaux (CES) de l’interprofession des semences et plants (Semae) publiait un avis « Semences et propriété intellectuelle ». Alors que la possible déréglementation des OGM proposée par la Commission européenne agite le secteur sur la question des brevets, ce comité promeut le Certificat d’Obtention Végétale (COV), malgré la présence en son sein d’importants propriétaires de brevets. Mais, en imaginant que le COV soit privilégié par le législateur, le CES omet un point important : les plantes OGM/NTG resteraient soumises aux brevets dits de « procédés ».
OGM non transgénique
Le pool de gènes des obtenteurs : un piège sémantique ?

Journal
Agronomie
Autorisation
Des micro-organismes OGM bientôt disséminés dans l’environnement

Journal
Micro-organismes et industrie : un marché très, très concentré

Journal
Etiquetage
La transparence édulcorée

Journal
Économie
Autorisation
Des vitamines et additifs produits par des OGM

Journal
Économie
Des enzymes issues d’OGM utilisées dans l’alimentation

Journal
Autorisation
Des usines de production bien discrètes
OGM non transgénique