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1% for the Planet double votre don à Inf’OGM !

Par Charlotte COQUARD

Publié le 23/09/2024, modifié le 26/09/2024

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Quelques grandes multinationales privatisent les ressources génétiques pour en tirer profit, menaçant ainsi l’agriculture paysanne et la biodiversité. Ces stratégies d’appropriation sont complexes et méconnues. Aujourd’hui, nous faisons appel à votre soutien pour poursuivre notre enquête sur la privatisation du vivant.

Notre projet d’enquête sur les brevets sur le vivant a été pré-sélectionné pour présenter ses enquêtes aux Rencontres pour la Planète organisées en octobre par le 1% For the Planet, un collectif d’entrepreneurs et d’associations engagés pour l’environnement. L’objectif est simple : récolter des fonds pour enquêter sur le réel moteur de la déréglementation des OGM, la privatisation du vivant. 

Les institutions de l’Union Européenne sont sur le point d’adopter des textes visant à déréglementer plantes et arbres génétiquement modifiés. Elles envisagent aussi d’alléger les règles régissant les champignons, levures et autres micro-organismes génétiquement modifiés, notamment pour des applications agricoles. Les promoteurs de ces biotechnologies avancent des objectifs louables, comme l’adaptation de l’agriculture aux dérèglements climatiques et la réduction des pesticides. Cependant, ces promesses sont questionnables. Inf’OGM souhaite approfondir son enquête sur le véritable moteur de ce développement biotechnologique : breveter le vivant pour contrôler des parts de marché.

Il est impossible d’obtenir un brevet sur une variété de plante issue d’un procédé « essentiellement biologique », mais tout procédé de modification génétique et ses produits peuvent être brevetés. La déréglementation des nouvelles techniques OGM est donc cruciale pour les multinationales, car elle leur permettrait de breveter davantage le vivant. Le brevet permet à quelques entreprises de contrôler toujours plus le marché des semences et autres intrants agricoles. Cette privatisation conduit généralement à l’augmentation des prix des semences, freine l’innovation variétale et nuit à la biodiversité cultivée et à l’autonomie paysanne.

Dans cette vidéo, Denis Meshaka, rédacteur à Inf’OGM, explique en quoi cette enquête est cruciale pour les semenciers et la biodiversité.

Nos investigations sur l’appropriation du vivant permettront d’informer les citoyens et la société civile, au service d’un véritable débat démocratique.

1% For the Planet vous permet à vous aussi de contribuer financièrement à la réussite de notre projet par le biais d’une campagne d’appel à dons. Jusqu’au 16 octobre 2024, 1% For the Planet double le montant de chaque don : pour chaque euro donné, c’est deux euros reversés à notre projet !

Les fonds levés permettront de rémunérer le temps de travail d’investigation des journalistes d’Inf’OGM pour aller récolter des témoignages, pour analyser des procès en contrefaçon, réaliser une veille sur les évolutions législatives, etc. 

Nous comptons sur votre soutien !

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