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Veille juridique Inf’OGM du 15 au 22 novembre 2021

Par Charlotte KRINKE

Publié le 22/11/2021

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UNION EUROPÉENNE

• Journal officiel de l’Union européenne

Décision d’exécution (UE) 2021/1999 de la Commission du 15 novembre 2021 modifiant la décision d’exécution (UE) 2016/1215 en ce qui concerne le titulaire de l’autorisation et son représentant dans l’Union pour la mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié FG72, consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci.

La décision d’exécution (UE) 2021/1999 de la Commission européenne du 15 novembre 2021 vise à modifier le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché de produits contenant du soja génétiquement modifié FG 72 (MST-FGØ72-2), consistant en ce soja ou produits à partir de celui-ci. Désormais, le titulaire de cette autorisation est Syngenta Crop Protection AG, Suisse, représentée dans l’Union par Syngenta Crop Protection NV/SA, Belgique.

Par une lettre du 26 avril 2021, BASF Belgium Coordination Center CommV a en effet informé la Commission européenne que BASF Agricultural Solutions Seeds US LLC avait transféré ses droits et obligations liés à l’autorisation de mise sur le marché de l’événement de soja FG72 à Syngenta Crop Protection AG, établie en Suisse, représentée dans l’Union par Syngenta Crop Protection NV/SA, établie en Belgique, à compter du 2 juin 2020.

La décision d’exécution du 15 novembre intervient à la suite de diverses opérations de rachat dans le secteur de l’agrochimie. Le titulaire de la décision d’exécution initiale (Décision d’exécution (UE) 2016/1215) était Bayer CropScience AG.

Lien : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32021D1999&from=FR

• Commission européenne

Conférence en ligne sur les « Nouvelles techniques génomiques »

Le 29 novembre prochain, la Commission européenne organise une conférence en ligne sur le thème « Nouvelles techniques génomiques – la voie à suivre pour une innovation sûre et durable dans le secteur agroalimentaire ».

Il s’agit pour la Commission d’organiser un débat sur le cadre réglementaire applicable aux plantes obtenues par certaines nouvelles techniques de modification génétique (mutagenèse ciblée et cisgénèse) que l’UE pourrait mettre en place.

Trois panels discuteront sur la contribution des nouvelles techniques à la durabilité, à l’évaluation des risques et à la traçabilité et l’étiquetage des produits issus des nouvelles techniques.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 24 novembre.

Lien vers la page de présentation de l’événement, incluant le programme et le lien d’inscription : https://ec.europa.eu/food/plants/genetically-modified-organisms/new-techniques-biotechnology_en

•Parlement européen

Réponse à une question parlementaire : Extension de la protection de la propriété intellectuelle pour les obtenteurs – effet sur les consommateurs

Question écrite E-004367/2021 de Eugen Jurzyca (ECR)

The Commission has proposed to extend plant breeders’ intellectual property protection for certain varieties from 25 to 30 years [1].

In the proposal, the Commission states that  » this proposal of an additional period of protection of five years would help to achieve sufficient return of investments made and encourage the breeding of new improved varieties for the benefit of growers, consumers and the society at large « .

1. Does the Commission have at its disposal an analysis showing that this measure will have a positive impact on the consumer ?

2. Is such an analysis publicly available ?

[1] COM (2021) 36 final.

Réponse de la Commission européenne

1. The Commission, together with the community plant variety office, carried out an analysis. The findings reveal the technical difficulties in breeding for the species concerned, requiring expenditure of research activities for a long period, the length of the multiplication of propagating material, the time needed for new varieties to reveal commercial value and the late stage for return for investments in research activities, in comparison with other horticultural or agricultural crops. The analysis concludes that, for the species of asparagus and for the species groups flower bulbs, woody small fruits and woody ornamentals, the duration of protection should be extended by five years in order to establish a legal environment conducive to achieving an equitable refunding of research and breeding.

It is expected that this would lead to further breeding activities for the species concerned, which in turn would result in an increase of the number of new plant varieties with improved characteristics available for the consumer.

2. The technical analysis is not publicly available, but could be provided upon request.

Lien : https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2021-004367-ASW_EN.html

Réponse à une question parlementaire : Étude du Centre commun de recherche de la Commission européenne sur l’effet des stratégies « De la ferme à la table » et « biodiversité » sur le secteur agricole

Question écrite E-004028/2021 de Mara Bizzotto (ID)

On 9 August 2021, Copa Cogeca, the European farmers’ and agri-cooperatives’ organisation, noted that the Joint Research Centre (JRC) had published the report « Modelling environmental and climate ambition in the agricultural sector with the CAPRI model » on the impact of the biodiversity and farm to fork strategies on the farming sector.

This study by the Commission’s in-house scientific service predicts that agricultural production will fall by up to 15%, exports will drop, mainly for cereals, pigmeat, beef and poultry, and production prices will rise by 10%, hitting farmers in the pocket.

According to the report, the « biodiversity » and « Farm to fork » strategies, together with the new common agricultural policy, are expected to reduce greenhouse gas emissions in Europe but increase them in countries outside Europe.

Copa Cogeca pointed out that the new EU strategies will increase unfair competition  » in practices and competitiveness with our international competitors  » and that  » this great discrepancy will be unbearable  » for our farmers and cooperatives and the agri-food sector as a whole.

In the light of the above :

1. What view does the Commission take of the JRC report ?

2. Does it plan to revise the two strategies to take account of European producers’ actual needs ?

Réponse de la Commission européenne

The Commission considers that the Joint Research Centre (JRC) report is a useful contribution to the debate on the necessary changes to the food system. The findings reinforce the need for a real transformation of the food system at EU and global level, in line with the Farm to Fork strategy. They highlight impacts with reductions of EU greenhouse gases emissions and EU agricultural production, and increases in prices. Carbon leakage is also identified as a key challenge. The Farm to Fork strategy provides a clear set of measures to mitigate such risk.

The study is not an impact assessment and it does not predict the future. The model used is not capable of accounting for demand-side changes as a result of consumer behaviour while the Farm to Fork strategy contains a series of measures to address information to consumers, as well as to curb food waste. On the supply side, technology and innovation will also play a key role in improving productivity and a better use of natural resources. Finally, the study does not take account of the losses for agricultural production as a result of climate-induced extreme weather events and biodiversity loss. The Commission published a factsheet [1] on what is included in the JRC study, as well as in other studies.

The Commission does not intend to revise the two strategies at this stage. Impact assessments are foreseen for all Farm to Fork strategy legislative initiatives with significant impacts. The Commission will closely monitor the impact of the strategies on the competitiveness of EU farmers and on food security.

[1] https://ec.europa.eu/info/sites/default/files/food-farming-fisheries/key_policies/documents/factsheet-farmtofork-comparison-table_en.pdf

Lien : https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2021-004028-ASW_EN.html

Nouvelle question parlementaire : Évaluations des risques pour l’environnement des médicaments expérimentaux génétiquement modifiés destinés à traiter ou à prévenir la COVID-19

Question écrite P-005100/2021 de Michèle Rivasi (Verts/ALE)

Le règlement (UE) 2020/1043 du 15 juillet 2020 relatif à la conduite d’essais cliniques avec des médicaments à usage humain contenant des organismes génétiquement modifiés ou consistant en de tels organismes et destinés à traiter ou prévenir la maladie à coronavirus (COVID-19), ainsi qu’à la fourniture de ces médicaments dispose qu’il est « nécessaire d’accorder une dérogation temporaire aux exigences d’évaluation des risques pour l’environnement » prévues par les directives 2001/18/CE et 2009/41/CE pour la durée de la pandémie de COVID-19 et que « [la] dérogation devrait être limitée aux essais cliniques avec des médicaments expérimentaux contenant des OGM ou consistant en de tels organismes et destinés à traiter ou à prévenir la COVID-19 ».

1. Combien de médicaments expérimentaux destinés à traiter ou à prévenir la COVID-19 ont-ils pu bénéficier de cette dérogation pour leurs essais cliniques ? Quels sont-ils ?

2. Des évaluations des risques pour l’environnement ont-elles été fournies pour les médicaments et vaccins contre la COVID-19 faisant l’objet d’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle ?

3. Dans l’affirmative, comment peuvent-elles être consultées ? Dans la négative, quand la Commission espère-t-elle les recevoir ?

Lien : https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/P-9-2021-005100_FR.html

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