EUROPE- Recherche sur les maladies des pommes de terre
Phytophtora infestans est la cause d’une grave maladie de la pomme de terre, actuellement traitée par du cuivre, avec les risques écologiques que cela implique. 30 scientifiques de 13 instituts de 7 pays différents, au capital de 4,8 millions d’euros, élaborent des méthodes alternatives pour l’agriculture biologique, axées sur le mode de culture, le choix des semences utilisées, un diagnostic précoce, une protection physique des plantes ou encore la sélection de plantes naturellement résistantes. D’autres chercheurs travaillent sur des plantes génétiquement modifiées pour le gène R1, gène de résistance au pathogène. Une dernière approche est effectuée par l’équipe du professeur Xiao (Université du Michigan). Cette approche se base sur l’utilisation de Streptomyces, naturellement producteurs d’antibiotiques létaux pour le parasite. Pour ces deux dernières approches, l’apparition possible de résistances constitue la principale difficulté.