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Crowdfunding pour une grande enquête sur le forçage génétique. Faites un don !
Une technique au potentiel destructeur incontrôlable
Une technique capable d’éradiquer des espèces entières peut-elle être utilisée pour préserver la biodiversité ? Cela parait insensé mais c’est pourtant ce qui ressort d’un rapport très controversé commandité par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
L’UICN est un organisme international influent composé, entre autres, d’organisations de la société civile et d’agences gouvernementales mais également de ministères. La technique que l’UICN présente dans son rapport s’appelle le forçage génétique. Il s’agit d’une forme extrême de biotechnologie permettant de court-circuiter les lois de l’hérédité en « forçant » un nouveau gène à être présent dans tous les descendants de la plante ou de l’animal génétiquement modifié. Un gène qui désactive des gènes essentiels à la fertilité par exemple, rendant ainsi stérile l’espèce concernée. Le forçage génétique est ainsi présenté comme une solution idéale pour décimer les parasites, comme les moustiques porteurs de paludisme. Le gouvernement néo-zélandais pense à utiliser le forçage génétique pour éradiquer les belettes, belettes qui elles-même avaient été introduites par l’Homme au XIXe siècle pour éradiquer les lapins… Par le passé, l’Homme a profondément déséquilibré des écosystèmes en introduisant, accidentellement ou volontairement, de nouvelles espèces. Ici, le risque est encore plus grand car on modifie le génome d’un organisme en forçant cette modification dans toute sa descendance.
Alors, pourquoi la publication de ce rapport sur le forçage génétique commandité par l’UICN ? Et pourquoi maintenant ? Qui tire les ficelles ? C’est ce que nous voulons savoir. Inf’OGM souhaite lever des fonds pour faire une grande enquête sur ce sujet. Nous avons besoin de réunir 20 000€, ce qui correspond à 2 mois de travail par l’un de nos journalistes d’investigation et à la publication d’un dossier sur le forçage génétique.
Il est important que le rapport commandité par l’UICN ne serve pas de base à une future position officielle de l’UICN sur le forçage génétique. Une telle position pourrait être utilisée politiquement lors des futures négociations dans le cadre de la convention sur la biodiversité. La Fondation Bill & Melinda Gates est aussi à la manœuvre pour promouvoir cette technique. Les prochains mois vont être décisifs. En juin 2020 se tiendra, à Marseille, le congrès mondial de l’UICN. Cet événement, organisé conjointement avec le Ministère de la transition écologique et solidaire, rassemblera des acteurs et des décideurs issus de gouvernements, de la société civile, d’entreprises, etc.
Éradiquer complètement une espèce est loin d’être anodin. Pour mener une grande enquête sur le forçage génétique et alerter les acteurs clés de ce dossier, Inf’OGM a besoin de votre soutien. Un don de 50€ nous permettrait de financer une heure de travail d’enquête par l’un de nos journalistes d’investigation. Et grâce à la réduction fiscale, il ne vous en coûterait en réalité que 17€.
Merci infiniment,
Toute l’équipe d’Inf’OGM
PS : Savez-vous que l’armée des États-Unis finance des recherches sur le forçage génétique et que la Fondation Bill et Melinda Gates subventionne les lobbys dans différentes agences internationales pour faciliter l’usage de cette technique hautement controversée ? Aidez-nous à faire la lumière sur le forçage génétique en faisant un don. Merci !
A quoi servira l’argent collecté ?
1 – Une partie du temps de travail d’enquête et de rédaction. Ce travail de journalisme d’investigation est au cœur du projet Inf’OGM. Si besoin, des personnes ressources extérieures nous permettent une analyse plus poussée. À hauteur de 15 000 €.
2 – Une participation à la recherche iconographique. Sur des thématiques complexes comme le forçage génétique il est important de pouvoir s’appuyer sur des schémas, des infographies, des illustrations permettant au lecteur de mieux comprendre les enjeux. À hauteur de 2 000 €.
3 – Des frais de déplacement et d’hébergement pour pouvoir rencontrer les parties prenantes. Les publics visés sont la société civile, le monde politique français et européen et les organismes de recherche. À hauteur de 1 000 €.
4 – Un dossier sur le forçage génétique. Nous synthétiserons nos trouvailles dans un dossier aéré, coloré et imagé, que vous aurez envie de dévorer et qui sera diffusé aux journalistes, hommes et femmes politiques, militants et autres acteurs clés ! À hauteur de 2 000 €.