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Les PGM de seconde génération : toujours des promesses

Par Eric MEUNIER

Publié le 31/03/2008, modifié le 27/02/2025

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L’équipe du Pr. Zungu (Centre de Recherche Scientifique et Industrielle, CSIR, Afrique du Sud) a modifié génétiquement des plants de maïs et de tabac afin qu’ils produisent des anticorps antirabique, utilisés pour ralentir le développement de la rage chez un humain infecté [1]. Les anticorps produits sont des anticorps à cible unique (monoclonaux) E559. Ils sont généralement utilisés sous forme de mélange avec d’autres anticorps. Les chercheurs n’ont pas encore établi l’efficacité des anticorps obtenus ni de méthodes permettant de les extraire des PGM les ayant produits.

D’autre part, aux Philippines, c’est le riz doré qui revient sur le devant de la scène. Des essais de riz enrichi en pro-vitamine A devraient être implantés à Muñoz, dans le centre d’expérimentation de Nueva Ecija, et à Los Banos, dans les champs de l’Institut International de recherche sur le riz en septembre 2008, ainsi que l’a expliqué le Dr. Leocadio S. Sebastian, directeur de l’Institut philippin de recherche sur le riz (PhilRice) [2]. Les variétés de riz philippin qui ont été génétiquement modifiées sont les variétés NSIC128 et PSBRC82, deux variétés très répandues et très consommées dans ce pays. Le riz doré est depuis longtemps promis comme une solution aux problèmes de cécité chez les enfants déficients en vitamine A. Mais la concentration en provitamine A a toujours été trop faible.

[1« Expression of Rabies antibodies in tobacco and maize », Zungu, N. et al. 2008, SASBMB Conference, Grahamstown, 23-25 janvier 2008

[2Manilla Bulletin, 29 février 2008, http://www.seedquest.com/News/relea…

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