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Origine de la Covid 19 : la fuite de laboratoire est la plus probable (partie 3)

Par Olivier LEDUC

Publié le 16/09/2025, modifié le 17/09/2025

    
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Après avoir décrit la complexité de la question de l’origine du Sars-Cov2, les principaux acteurs et leurs recherches (GOF, etc.), puis l’historique de la pandémie (partie 1i et partie 2ii), nous pouvons donner les opinions des diverses parties, sans qu’aucune ne soit totalement convaincante.

 

Quels arguments en faveur de la thèse zoonotique ?

Le Parti Communiste Chinois (PCC) est catégorique, bien qu’il ne fournisse pas d’éléments scientifiques et ait fait détruire des échantillons des premiers individus contaminésiii, ce qui fragilise son argumentation. Depuis le début, il envisage plusieurs thèses.

La première est que cette pandémie soit une zoonose survenue au marché aux animaux de Wuhan. Certes, un article soutient que l’épicentre des contaminations est dans le marché aux animaux de Wuhan (et non le WIV)iv. Mais les échantillons détruits rendent l’historique fragile et la collecte biaisée. Un article prouve que deux lignées différentes sont des ancêtres possibles du SARS-CoV2v. Cependant, d’autres publications soulignent la très faible diversité des virus infectants, ce qui induirait plutôt une source non naturelle. De toute façon, le meilleur candidat (RATG13) est trop lointain pour avoir évolué « naturellement ». On reste donc face à un saut évolutif incompréhensible par l’évolution « naturelle ».

L’autre thèse avancée par le PCC est que la contamination viendrait d’aliments congelés importés des États-Unis, d’Europe, de Nouvelle-Zélande, etc. Cependant, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a examiné les lots importés et a trouvé des traces « rares et isolées », et donc pas forcément issues des pays tiers (comprendre les États-Unis), mais peut-être les lots ont-ils été contaminés ensuite. Pourtant, selon le média d’État chinois, « toutes les preuves disponibles suggèrent que le coronavirus, […] n’a pas démarré en Chine centrale à Wuhan »vi.

Un porte-parole de l’ambassade de Chine aux États-Unis, Liu Pengyu, a balayé d’un revers de la main la fuite de laboratoire, justifiant se baser sur le rapport de l’OMS, dont « les conclusions devraient être respectées » selon lui. Elles ne sont pourtant pas conclusives ! Le porte-parole poursuit : « depuis le tout début, la Chine a eu une attitude scientifique, professionnelle, sérieuse et responsable dans le suivi de l’origine » du virus. Il ajoute que les politiciens et journalistes américains déformeraient « les faits et la vérité » et que les États-Unis devraient « arrêter d’utiliser l’épidémie pour une manipulation politique »vii. Le PCC se victimise. Il parle en outre, en 2023, du « taux de mortalité dû à la COVID19 le plus bas de tous les États » et ajoute que « la Chine a créé un miracle dans l’histoire humaine »viii.

L’absence de preuve n’est pas une preuve d’absence

Les revues Science et Nature ont été, comme The Lancet et l’article de Daszak, très enclines, non seulement à nier la fuite de laboratoire, mais à associer cette thèse à un « conspirationnisme » ou aux idées des Républicains étasuniens. De plus, elles en déduisaient un soutien à la thèse zoonotique et aux scientifiques qui s’estimaient victimes d’une omerta issue des « conspirationnistes ». Ainsi, en juin 2023, Science écrit un article dont le sous-titre est « Ben Hu nie qu’il ait été malade à la fin 2019 ou que ses travaux sur les coronavirus aient mené à la COVID-19, et des documents récemment déclassifiés ne donnent pas de substance aux allégations contre lui »ix. Ben Hu qualifie les accusations de « nouvelles trafiquées » (traduction des fake news de Trump). En fait, les documents déclassifiés ne nient pas les accusations. Ils leur donnent même de la substance et rappellent notamment que Ben Hu travaillait sur des GOF appliqués à des coronavirus et que certains de ces travaux étaient financés par l’État fédéral des États-Unisx.


Tour d’horizon de quelques prises de positions

Le 26 mars 2021, le Dr Robert Redfield, ancien directeur des Center for Disease Control (Centre de contrôle des maladies) étasuniens, affirmait qu’il « continue de penser que l’étiologie la plus probable de cette pathologie à Wuhan est la fuite d’un laboratoire »xi.

Un rapport de l’OMS a conclu, le 30 mars 2021, qu’une fuite de laboratoire était « extrêmement improbable »xii. La Chine a salué cette conclusion. Mais, dans un second rapport du 9 juin 2022, l’OMS affirme que « des données clé n’ont pas encore été rendues disponibles pour une compréhension complète de comment la pandémie de COVID-19 a commencé ». De plus, « aucune nouvelle donnée n’a été mise à disposition pour évaluer le laboratoire comme voie de diffusion dans la population humaine »xiii. Le directeur de l’OMS « a appelé à la conduite d’études supplémentaires ». Le 27 juin 2025, le Groupe consultatif scientifique de l’OMS sur les origines des nouveaux agents pathogènes (appelé SAGO) a émis un rapport sur la même question, qui n’apporte pas plus d’éléments. Ce groupe a déclaré que « la plupart des informations nécessaires pour évaluer l’hypothèse [d’]un accident lié à un laboratoire […] n’ont pas été communiquées à l’OMS ou au SAGO. L’OMS a adressé plusieurs demandes au gouvernement chinois […]. Sans informations permettant d’évaluer pleinement la nature des travaux sur les coronavirus dans les laboratoires de Wuhan, ni informations sur les conditions dans lesquelles ces travaux ont été menés, il n’est pas possible pour le SAGO d’évaluer si la ou les premières infections humaines ont pu résulter d’un évènement lié à la recherche ou d’une violation de la biosécurité en laboratoire. Cela ne peut donc être exclu, ni prouvé, tant que des informations supplémentaires n’auront pas été fournies »xiv.

En mai 2021, A. Fauci, conseiller pour la santé publique de huit présidents des États-Unis, a témoigné devant le Sénat étasunien que « les NIH [Instituts nationaux de santé] n’ont jamais financé et ne financent pas la recherche sur le gain de fonction à l’Institut de virologie de Wuhan »xv. Cela a été contredit plus haut et par de nombreuses personnes.

Le directeur du FBI, Christopher Wray, a quant à lui déclaré, le 28 février 2023, que son agence « a estimé depuis quelques temps que l’origine de la pandémie est plus probablement un incident de laboratoire à Wuhan »xvi.

Le 8 mars 2023, Matt Hancock, secrétaire d’État à la santé du gouvernement Biden, considérait que la thèse d’une origine naturelle « ne tenait pas », mais le secrétariat central du gouvernement lui a intimé de tempérer ses remarques par peur de mettre la Chine en colèrexvii.

Le regroupement des institutions d’espionnage étasuniennes (ODNI) a mis à jour les avis des différentes agences du paysxviii. Selon ce rapport daté de juin 2023, et donc antérieur à l’élection de Trump, mais rendu public ultérieurement, « le ministère de l’énergie et le FBI estiment qu’un incident associé à un laboratoire est la cause la plus probable de la première infection par un SARS-COV2 ». La CIA et une autre agence non nommée « restent incapables de déterminer l’origine précise de la pandémie de COVID-19 car les deux thèses reposent sur des hypothèses significatives ou doivent répondre à des défis avec des avis contradictoires ». Puis, il est écrit que « presque toutes les agences considèrent que le SARS-Cov2 n’a pas été génétiquement modifié. La plupart estiment que le SARS-Cov2 n’a pas été adapté en laboratoire mais quelques-unes ne peuvent se déterminer. Toutes estiment qu’il n’a pas été développé comme arme biologique ». Ce discours est en partie contradictoire, car un débat est à l’œuvre dans ces institutions.

Identifier les traces d’une modification génétique est difficile, car la thèse d’un étudiant du WIV, en 2017, aurait « prouvé que les techniques de génétique inverse […] ne laissaient aucune trace de modification génétique des coronavirus comme les SARS »xix. Cela rend la preuve de modification génétique peut-être impossible sans d’autres indices. Or, les indices pourraient être donnés par les génomes des virus de la base de données du WIV, dont le laboratoire a coupé l’accès le 3 septembre 2019.

En juin 2024, un communiqué de presse de EcoHealth Alliance (EHA) affirmexx qu’avec le WIV, ils « étudiaient des coronavirus de chauve-souris dont il n’a jamais été démontré qu’ils étaient capables d’infecter les humains ; en fait, le degré de différence entre le SARS-CoV-2 et le coronavirus de chauve-souris le plus proche étudié [RATG13] est à peu près le même que la différence entre l’ADN humain et l’ADN de chimpanzé. Par conséquent, selon cette définition, l’EHA et son sous-bénéficiaire, l’Institut de virologie de Wuhan, ne menaient pas de recherche sur le gain de fonction, ce qui a été confirmé par une lettre du NIH à l’EHA datée du 7 juillet 2016, après avoir examiné la recherche que nous avions proposée ». Reprenons ces affirmations. Nous avons prouvé que le WIV avait testé que ses virus modifiés « étaient capables d’infecter des humains », puisqu’ils ont été testés sur des cellules humaines ou sur des souris humanisées. La faible proximité entre RATG13 et SARS-CoV2 est vraie, mais prouve seulement qu’une évolution naturelle ne peut expliquer le passage de l’un à l’autre sans exclure que l’évolution ait été dirigée (GOF). Des arguments faux ne permettent pas de conclure que EHA et le WIV « ne menaient pas de recherche sur le gain de fonction ». Enfin, la lettre du NIH invoquée montre justement que c’est un gain de fonction, alors que EHA affirme le contrairexxi. C’est la novlangue, ou communication des sociétés industrielles.

Le rapport du sous-comité du Parlement étasunien (4 décembre 2024), déjà évoqué précédemment, conclut que le SARS-CoV2 « a probablement émergé à cause d’une accident de laboratoire ou lié à la recherche »xxii. Il donne cinq arguments en faveur de la fuite de laboratoire :

  1. Le virus possède une caractéristique biologique (site de furine) qui n’existe pas dans la nature.
  2. Les données montrent que tous les cas de COVID-19 proviennent d’une seule introduction chez l’homme. Cela va à l’encontre des pandémies précédentes où il y a eu de multiples diffusions.
  3. Wuhan abrite le principal laboratoire chinois de recherche sur le SARS, qui a l’habitude de mener des recherches sur le gain de fonction à des niveaux de biosécurité inadéquats.
  4. Des chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) ont été malades d’un virus semblable au COVID à l’automne 2019, quelques mois avant que le COVID-19 ne soit découvert sur le marché de l’alimentation.
  5. Selon presque tous les critères scientifiques, s’il y avait des preuves d’une origine naturelle, elles auraient déjà fait surface depuis maintenant plus de cinq ans.

Le gouvernement Biden a décidé qu’à compter du 20 janvier 2025, sous présidence Trump, Daszak serait interdit de financement fédéralxxiii. Pourtant, Daszak affirme que « les expériences au WIV ne sont pas des GOF puisque les coronavirus des chauves-souris impliqués n’avaient pas infecté d’humain »xxiv. La manipulation sémantique est grossière. Il nie donc que le WIV ait fait des GOF car les coronavirus n’auraient pas infecté d’humain (parce qu’ils ne sont pas sortis du laboratoire ?). Mais il n’est pas nécessaire que les virus modifiés aient « infecté des humains » pour qu’ils soient le résultat d’un GOF. Il suffit qu’il « puisse » en infecter.

Le 26 janvier 2025, la CIA a « estimé que la cause la plus probable de cette pandémie […] est un incident lié au laboratoire de Wuhan. La CIA croit que le virus responsable de la pandémie de COVID-19 a le plus de probabilité d’avoir son origine dans un laboratoire »xxv. John Ratcliff, directeur de la CIA, a précisé que son rapport avait été entériné sous la présidence Biden, mais révélé sous la présidence Trump, balayant toute accusation d’intention politique. Pourtant, il avait une « faible confiance » dans sa réponse et les deux hypothèses restaient possibles.

Le 12 février 2025, Gio Jiakun, porte-parole du Ministre des affaires étrangères chinois a réaffirmé que le WIV « ne s’est jamais engagé dans des études de gain de fonction du coronavirus. Il n’a jamais imaginé, fabriqué ou laissé fuir la COVID-19 »xxvi. Pékin maintient que « le SARS-Cov2 est apparu naturellement ». Il suffit de rappeler qu’un article de 2015, signé notamment par Shi et Baric, énonce : « nous avons généré et caractérisé un virus chimérique exprimant la protéine de spicule des coronavirus de chauve-souris SHC104 dans une structure génétique de SARS-Cov adapté aux souris »xxvii pour prouver que c’est faux. Ici, ils appellent virus chimérique un virus modifié par GOF. En février 2016, Daszak décrivait le travail en question : « nous créons des pseudo-particules, nous insérons les protéines de spicule de ces virus et nous voyons si elles se lient aux cellules humaines. À chaque étape, on se rapproche de plus en plus de ce virus qui pourrait vraiment devenir pathogène chez l’homme. Ainsi, on réduit le champ d’action, on réduit le coût et on finit par obtenir un petit nombre de virus qui agissent vraiment comme des tueurs »xxviii.

Le 12 mars 2025, deux journaux allemands (de Die Zeit et du Sueddeutscher Zeitung) ont révélé que l’agence d’espionnage allemande (BND) estime à 80-90 % la probabilité que le coronavirus à l’origine de la pandémie de COVID-19 ait été accidentellement libéré par le WIVxxix. La BND avait connaissance de nombreuses failles de sécurité dans les laboratoire du WIV (P3 et P4).

Le 1er avril 2025, l’Académie des sciences française a rendu un avisxxx qui mentionne des « problèmes de biosécurité et de bio-protection dans les laboratoires de Wuhan », mais appelle à développer une « culture de la maîtrise des risques en sécurité biologique » au niveau mondial et en profite pour demander plus de financement. Elle défend donc son travail et les financements publics de ses membres. C’est l’État français qui avait fourni les plans et prévoyait de construire le laboratoire P4 de Wuhan. La Chine a refusé la présence des entreprises françaises, mais gardé les plans. L’Académie parle aussi « du virus de la grippe aviaire A/H5N1 modifié par mutagenèse dirigée, qui a été rendu contagieux chez l’Homme, par voie respiratoire ». Cet exemple est celui de Ron Fouchierxxxi, qui prouve que seules cinq mutations chez un virus aviaire le rendent mortel et capable de se propager par l’air entre mammifères. De même, Shi et Baric ont prouvé, en 2015, qu’à partir d’un virus qui ne peut pas entrer dans des cellules humaines, il suffit de forcer deux modifications (ou quatre acides aminés) dans ce virus pour qu’il le puisse. Et justement, le virus MERS possède ces deux mutationsxxxii. Or, on se rappelle que la Commission européenne considère, dans sa proposition de nouvelle réglementation des végétaux OGM/NTG, comme « équivalent à la sélection conventionnelle », ou bien une infinité de substitutions de bases, ou bien jusqu’à 20 modifications de 20 bases (soit 400 bases éventuellement répétées)xxxiii. Le pseudovirus fabriqué par Shi et Baric serait donc, selon la position défendue par la Commission européenne, très largement équivalent à la nature et donc sans risque. Pourtant, le MERS a tué des humains. Le critère NTG1 imaginé par la Commission européenne ne garantit ainsi ni une naturalité, ni surtout une absence de risque, au moins en ce qui concerne les virus.

Le gouvernement des États-Unis a rendu publiquexxxiv une analyse qui reprend d’excellents arguments, même si sa visée est également de nuire au gouvernement chinois. Il y est aussi révélé que Biden a signé une « grâce totale et inconditionnelle pour toute infraction commise contre les États-Unis » par Fauci, ex-directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) et conseiller de huit présidents pour la santé publique. Il apparait que plusieurs étasuniens ont refusé de témoigner ou menti. En fait, ces investigations ont été une bataille entre des scientifiques ou des élus démocrates contre des élus républicains. Cet aspect de la question ne peut être négligé, même s’il questionne lourdement « l’indépendance » de la recherche et de la politique.

Il n’est pas exclu que, si les autorités politiques de tout pays (Chine, mais aussi États-Unis, France, etc.) continuent de ne dire qu’une partie de ce qu’elles savent, cela contribuera à dégrader encore la confiance du public en nos politiques, mais aussi en nos scientifiques. En particulier, tant que des opérations de GOF se feront sur Terre, les citoyens peuvent s’estimer en danger à cause de certains scientifiques irresponsables, qui savent qu’un virus peut sortir, même d’un laboratoire P4, mais qui veulent travailler à l’avancement de leur carrière et de « la Science » et des politiques qui les couvrent. Les GOF doivent-ils être réglementés ? S’ils ne le peuvent pas, doit-on les tolérer ? Ne doit-on pas les interdire de façon large, à tous les laboratoires, militaires ou non ?

i Olivier Leduc, « Origine de la Covid-19 : la fuite de laboratoire est la plus probable (partie 1) », Inf’OGM, 4 septembre 2025.

ii Olivier Leduc, « Origine de la Covid-19 : la fuite de laboratoire est la plus probable (partie 2) », Inf’OGM, 9 septembre 2025.

iii T. O’Connor, « China Acknowledges Destroying Early Coronavirus Samples, Confirming U.S. Accusation », Newsweek, 15 mai 2020.
Le gouvernement chinois reconnaît avoir détruit des échantillons de virus (non encore isolés) car seuls des laboratoire P4 pouvaient garder les virus. Mais seuls certains prélèvements ont été détruits et pas tous. De plus ces destructions d’échantillons n’ont pas continué après. Les deux parties ne parlent donc pas de la même chose.

iv Michael Worobey et al., « The Huanan Seafood Wholesale Market in Wuhan was the early epicenter of the COVID-19 pandemic », Science, Vol 377, Issue 6609, pp. 951-959, 26 juillet 2022.

v Jonathan E. Pekar et al., « The molecular epidemiology of multiple zoonotic origins of SARS-CoV-2 », Science, Vol 377, Issue 6609, pp. 960-966, 26 juillet 2022.

vi S. Yan, « Beijing mega-market shut down as regime unleashes wave of Covid propaganda blaming West », The Telegraph, 26 novembre 2020.

vii K. Eban et J. Kao, « COVID-19 Origins: Investigating a “Complex and Grave Situation” Inside a Wuhan Lab », Propublica, 28 octobre 2022.

viii Communiqué de presse de l’État chinois, « China achieves major, decisive victory in COVID response: CPC leadership »,17 février 2023.

ix Jon Cohen, « ‘Ridiculous,’ says Chinese scientist accused of being pandemic’s patient zero », Science insider, 23 juin 2023.

x Hu B et al., « Discovery of a rich gene pool of bat SARS-related coronaviruses provides new insights into the origin of SARS coronavirus », PloS Pathog, 30 novembre 2017.

xi S. Newey, « Former CDC director suggests Covid-19 ‘escaped‘ from Wuhan lab », The Telegraph, 26 mars 2021.

xii OMS, « WHO-convened Global Study of Origins of SARS-CoV-2: China Part », 30 mars 2021.
S. Newey, A. Gulland et S. Yan, « WHO team rules out China ‘lab leak‘ theory in Covid origins investigation », The Telegraph, 9 février 2021.

xiii OMS, « Scientific Advisory Group for the Origins of Novel Pathogens (SAGO): preliminary report », 9 juin 2022. Geneva: World Health Organization; 2022.

xiv OMS, « Independent assessment of the origins of SARS-CoV-2 », 27 juin 2025.

xv « Dr. Fauci and CDC Director Walensky Testify on Efforts to Combat COVID-19 », C-SPAN, 11 mai 2021.
S. Lerner, M. Hvistendahl et M. Hibbett, « NIH Documents Provide New Evidence U.S. Funded Gain-of-Function Research in Wuhan », The Intercept, 9 septembre 2021.

xvi A. Sabes, « FBI director says COVID pandemic ‘most likely‘ originated from Chinese lab », Fox News, 28 février 2023.

xvii I. Oakeshott, « Upsetting China is the Government’s biggest taboo, as I found out the hard way », The Telegraph, 8 mars 2023.

xviii Office of the Director of National Intelligence (ODNI), « Potential links between the Wuhan Institute of Virology and the origin of the COVID-19 pandemic », juin 2023 (déclassifié ultérieurement).

xix ODNI, « Updated Assessment on COVID-19 Origins », 29 octobre 2021.

xx Communiqué de presse, « EcoHealth Alliance’s Response to Recent Allegations », 3 juin 2024.

xxi S. Lerner, M. Hvistendahl et M. Hibbett, « NIH Documents Provide New Evidence U.S. Funded Gain-of-Function Research in Wuhan », The Intercept, 9 septembre 2021.

xxii Sous-comité du Parlement étasunien, « After Action Review of the COVID-19 Pandemic: The Lessons Learned and a Path Forward », 4 décembre 2024.

xxiii S. Knapton, « ‘Corrupt’ British zoologist sanctioned over Wuhan experiments that may have sparked Covid », The Telegraph, 20 janvier 2025.

xxiv Lettre de P. Daszak citée dans S. Knapton, « No lab had virus close enough to Covid to spark pandemic, claims zoologist funding Wuhan research », The Telegraph 14 mars 2023.

xxv E. Banco, « CIA says COVID-19 more likely to have come from lab than nature », Reuters, 25 janvier 2025.

xxvi W. Echols, « China’s denial of coronavirus tinkering at Wuhan lab misleading », VOA News, 19 février 2025.

xxvii Menachery, V., Yount, B., Debbink, K. et al., « A SARS-like cluster of circulating bat coronaviruses shows potential for human emergence », Nat Med 21, 1508–1513, 9 novembre 2015.

xxviii W. Echols, « China’s denial of coronavirus tinkering at Wuhan lab misleading », VOA News, 19 février 2025.

xxix « German spy agency concluded COVID virus likely leaked from lab, papers say », Reuters, 12 mars 2025.

xxx Académie nationale de médecine, « De l’Origine du SARS-CoV-2 aux risques de zoonoses et de
manipulations dangereuses de virus »
, 1er avril 2025.

xxxi Hervé Le Meur et Caroline Lemerle, « Gain de fonction : l’art de créer des supervirus », Inf’OGM, le journal, n°164, juillet/septembre 2021.
Olivier Leduc, « Gain de fonction » chez les virus : des recherches en question », Inf’OGM, 5 mars 2024.

xxxii Plus précisément, quatre acides aminés sont changés en deux endroits.
Yang Y, Liu C, Du L, Jiang S, Shi Z, Baric RS, Li F., « Two mutations were critical for bat-to-human transmission of Middle East respiratory syndrome coronavirus », Journal of Virology, Vol. 89, No. 173, pp. 9119 –9123, août 2015.

xxxiii Éric Meunier, « Des manipulations scientifiques comme future loi sur les OGM/NTG ? », Inf’OGM, 3 juillet 2024.

xxxiv The White House, « Lab Leak: The True Origins of Covid-19 ».

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