A l’offensive !
La dernière Assemblée Générale d’Inf’OGM a été l’occasion de discussions existentielles (à quoi on sert ?) et pratiques (comment continuer ?) consécutives à des faiblesses dans l’organisation par implication insuffisante du Conseil d’Administration, mais aussi à des difficultés financières. Comme beaucoup d’associations nous ne bénéficions plus de subventions gouvernementales, malgré notre activité unique d’information extensive.
Etant au service du public, mais surtout via les associations qui répercutent nos productions , il serait logique (et vital !) que ces associations , puisqu’elles sont satisfaites de nos services, contribuent à l’équilibre financier d’Inf’OGM. L’heure est donc à pérenniser notre budget grâce à des revenus procurés par nos activités générales comme par des activités ponctuelles d’analyses ou expertises dans nos domaines de compétence. Nos difficultés constituent l’occasion d’un renouveau offensif d’Inf’OGM.
Pour mieux cibler et servir notre lectorat, nous avons décidé de dédoubler la publication réalisée depuis 8 ans en un bulletin bimestriel augmenté (8 pages) accessible aux non spécialistes et une lettre d’actualité mensuelle (4 pages) contenant des brèves à destination des parties-prenantes (militants, chercheurs, administrations, enseignants,…). De plus, nous insisterons sur les dossiers thématiques et publierons des débats, y compris avec des proPGM, s’ils acceptent…. A l’occasion de cette mutation, la maquette sera considérablement améliorée.
Au-delà du thème des plantes transgéniques nous viserons toutes les modifications volontaires du génome (animaux et micro-organismes GM, mutagenèse,…).
Enfin, il s’avère difficilement tenable de produire de l’information sans jamais prendre position dans les controverses autour des PGM. Au cours des débats publics contradictoires, le discours de ceux qui veulent imposer les PGM est presque toujours présenté comme objectif tandis que celui des opposants ne pourrait être que partisan…Comme si les industriels, les gouvernements et leurs experts n’avaient pas d’intérêts à défendre, au-delà de l’intérêt public ! Toute expertise exige sa contradiction ! Il est incontestable que les procédures d’évaluation demeurent insuffisantes et que la contamination des plantes non GM sera inévitable si les PGM sont imposées. Nous devons donc assurer une information rigoureuse mais critique quand l’évidence conduit à des réponses indiscutables et inquiétantes, comme pour ces questions de la co-existence et du déni démocratique.