Généralité
ROG #13 – Des entreprises et des procédés inconnus
Dans ce 13ème épisode de Raconte-moi autrement les OGM, en partenariat avec Radio Zinzine, nous nous intéressons à de nouvelles applications des techniques de modification génétique, ainsi qu’à l’essor de nouveaux acteurs dans ces domaines.
Santé
Innovation
Origine du Sars-CoV-2 : hypothèses entrecroisées et complexité biologique
L’origine du virus Sars-CoV-2 fait toujours l’objet de controverses. A ce jour, deux hypothèses co-existent. Le virus proviendrait soit de virus de chauves-souris qui auraient évolué jusqu’à devenir infectieux pour l’espèce humaine (thèse de la zoonose), soit d’un virus modifié en laboratoire et rendu infectieux pour l’Homme (thèse de la fuite de laboratoire). Des publications scientifiques récentes montrent que les caractéristiques génétiques du Sars-CoV-2 sont incompatibles avec l’ingénierie génétique seule ou une zoonose seule. Une complémentarité de ces deux hypothèses est envisagée ainsi qu’un temps long d’évolution du virus dans le corps humain.
Autorisation
Des OGM pour produire des protéines animales
Le soja OGM importé d’Amérique latine sert à nourrir le bétail hors sol. Mais ce mode d’exploitation agricole est décrié. Alors les entreprises agroalimentaires proposent une gamme de produit « végan ». On imagine des produits issus de végétaux cultivés en bio. Mais une partie de ce marché pourrait être accaparée par les entreprises de biotechnologies, qui développent actuellement des OGM pour produire différentes protéines animales. Nous nous intéresserons ici à Moolec, une entreprise luxembourgeoise, dont le capital appartient en partie à Bioceres.
Agro-carburant
Des levures OGM autorisées en Argentine pour produire des agrocarburants
Les agrocarburants de deuxième générations se développent. Pour les produire, le principe est généralement de faire digérer par des levures, principalement OGM, de la biomasse, comme du maïs ou de la canne à sucre. L’Argentine a récemment autorisé plusieurs levures Saccharomyces Cerevisiae génétiquement modifiées.
Innovation
Des virus OGM comme outils de laboratoires disséminables dans l’environnement ?
Dans un article récent, des chercheurs détaillent plusieurs projets de modifications génétiques de virus en cours. Certains pourraient être volontairement disséminésdans l’environnement. Alors que le Parlement européen a demandé le 7 février 2024à la Commission européenne d’étudier une potentielle déréglementation de ces virus OGM, un premier tour d’horizon général et un peu brut des projets en cours semble nécessaire.
Fusion / acquisition
Novonesis, un nouveau géant danois promoteur de « biosolutions » ?
En janvier 2024, deux géants danois des micro-organismes ont fusionné et Novonesis est né. Cette entreprise vend des « biosolutions » pour tous les domaines industriels et agricoles. « Bio » pour biotechnologique… et non biologique, comme elle préfère le mettre en avant. Cette entreprise utilise en effet des micro-organismes, souvent génétiquement modifiés, pour leur faire produire des enzymes.
Brevets
ROG #12 – Polémiques autour des brevets
Denis commence avec un retour historique sur la législation européenne de 1998 qui encadre le droit des brevets et sur l’importance des brevets pour les multinationales semencières. Ensuite, il évoque le blocage actuel qui empêche l’adoption d’une nouvelle réglementation européenne sur les NTG, les Nouvelles Techniques Génomiques. Le fait que celle-ci n’aborde pas suffisamment la […]
Autorisation
Des micropeptides fongicides et herbicides aux portes de l’Europe ?
L’entreprise toulousaine Micropep Technologies vient de voir un de ses micropeptides « fongicides » approuvé aux États-Unis. La technologie, développée et brevetée par cette « spin-off » du CNRS, vise une autorisation européenne d’ici 2030. Ces micropeptides posent pourtant question quant à leur l’impact potentiel sur les écosystèmes.
Brevets
« Procédé essentiellement biologique », une définition bousculée
A la faveur du travail parlementaire sur la proposition de règlement européen sur le matériel de reproduction végétal, dit « règlement semences », a surgi une question : la mutagenèse dite « non ciblée » doit-elle être considérée comme un « procédé essentiellement biologique » ? Ces procédés étant exclus de la brevetabilité, la question peut paraître d’importance. Mais une telle décision ne serait pas sans conséquence sur la réglementation des OGM.