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Avec ou sans OGM : l’étiquetage décrypté

Par Christophe NOISETTE

Publié le 03/09/2012, modifié le 08/07/2024

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L’étiquetage : un outil pour consommer avec ou sans OGM ?

Le 1er juillet 2012, est entré en vigueur le décret qui définit les différentes étiquettes « sans OGM » sur les produits végétaux et surtout, nouveauté réglementaire majeure, sur les produits issus d’animaux nourris sans OGM.

A cette occasion, Inf’OGM a édité une brochure qui décrypte la réalité de cet étiquetage. Ce livret propose ainsi un tour d’horizon exhaustif de la réglementation française et européenne, une explication détaillée des questions techniques et une analyse des conséquences économiques.

On entend souvent dire que l’Union européenne a le « meilleur » système d’étiquetage au monde : cela est vrai à plus d’un titre, mais certaines denrées, comme les produits issus d’animaux nourris aux OGM (viande, lait, œufs…), ou les plantes issues de certaines autres biotechnologies, restent tout de même non identifiées. Or, les plantes transgéniques (PGM) actuellement sur le marché – soja et maïs principalement – servent essentiellement à nourrir les élevages. La nouvelle réglementation française permettra donc aux éleveurs qui font le choix du « sans OGM » de valoriser ces produits auprès du consommateur. A contrario, les consommateurs pourront supposer qu’en l’absence de cette étiquette, les produits animaux seront issus d’élevage n’excluant pas les PGM des rations alimentaires. Ils disposent donc désormais d’un outil qui les aide à faire le choix de consommer avec ou sans OGM. 

Le consommateur trouvera dans cette brochure des réponses à nombre de ses questions : que signifie exactement « sans OGM » ? Un seuil à 0% est-il techniquement possible ? Pourquoi différents laboratoires ne trouvent-ils pas nécessairement les mêmes résultats ?…

Enfin, de nombreux encadrés permettent de mieux comprendre les différents enjeux, avec des focus sur la problématique de la réglementation internationale liée à l’Organisation Mondiale du Commerce ou au Protocole de Cartagena ; la durée légale de l’alimentation « sans OGM » pour que le lait d’une vache ou la viande d’un poulet soient certifiés « sans OGM », etc.

Au final, un outil indispensable pour qui veut réellement comprendre et agir sur les filières avec ou sans OGM.

Pour commander la brochure dans notre boutique en ligne :

Sommaire

Introduction – Réglementation, seuil, coûts… : les besoins d’une explication

I – Des OGM dans l’assiette : -comment est réglementé l’étiquetage ?

A – « OGM » ou « contient des OGM » : -un cadre général et des règles particulières*

 Que faut-il étiqueter ?

 Les exceptions à l’étiquetage obligatoire

 Mangeons-nous des OGM non autorisés dans l’UE ?

 Autre problème épineux : le miel contaminé par du pollen issu de maïs MON810

 Les « OGM cachés », une autre exception à l’étiquetage

B – Un produit sans OGM, qu’est ce que c’est ?

 Tour d’Europe du « sans OGM : Autriche, Allemagne, Italie, Pays-Bas

 Le « sans OGM » français

 Un projet européen sur le sans OGM ?

 Consommer sans OGM : comment faire ?

II – Seuil technique et moyens de contrôles

En (très) bref, avec quelques approximations
-A – Un principe de base : la quantification se fait selon le pourcentage d’ADN
-B – Des mesures cependant très complexes

 Les limites de ce que l’on mesure

 Les incertitudes de mesures

 Des résultats de laboratoires fiables ?

 La biologie des plantes complique tout

 Les erreurs d’échantillonnage

 Les problèmes des plantes à plusieurs évènements de transformation

 L’incapacité à différencier les lots de semences et graines

 Le « problème » de la quantité croissante

C – Des contrôles légaux aléatoires

III – Les conséquences économiques de l’étiquetage

A – Peut-on calculer le coût de l’étiquetage des OGM ?
B – Faciliter l’étiquetage : sortir de la dépendance au soja
C – Qui doit payer pour ce surcoût ? Et comment l’affecter ?
D – Les oppositions à l’étiquetage

Conclusion – Avec ou sans OGM : la bataille n’est pas gagnée

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