ADN – Et pourtant elle tourne
En 1953, Watson et Crick démontraient que l’ADN avait une structure en hélice. Toute la biologie moléculaire s’appuie sur cette découverte. Or, l’ADN pourrait être une molécule en mouvement. A. Rich (Institut de Technologie du Massachussets) explique que l’ADN « est un lieu plein de vie » et que ces mouvements sont tout aussi importants que l’information génétique elle-même puisqu’ils peuvent être les signaux d’allumage ou d’extinction de l’expression d’un gène. De même W. Bickmore (Unité de Génétique du Conseil Anglais de la Recherche Médicale) a montré qu’une partie de l’ADN portant peu de gènes d’intérêt était enfouie dans une « pelote » alors que celles riches en information se trouvaient à la surface de cette pelote, facilitant l’expression des gènes présents à cet endroit. Ils estiment que ce type de fonctionnement régulateur en place depuis 30 millions d’années doit être compris, les modalités d’expression des gènes étant sans doute plus compliquées que le modèle établi à l’heure actuelle.