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Agriculture et OGM : à qui profitent (vraiment) les changements climatiques ?

Par Inf’OGM

Publié le 20/11/2015, modifié le 08/07/2024

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Le 17 novembre 2015 s’est déroulée la conférence Agriculture et OGM : à qui profitent (vraiment) les changements climatiques ? organisée par Inf’OGM.
Retrouvez ici la vidéo intégrale de l’événement ainsi qu’une présentation détaillée des interventions qui ont eu lieu.

Meilleure capture de CO2 ou d’azote dans le sol, réduction des intrants chimiques, résistances à la sécheresse ou aux inondations… les OGM sont-ils la solution agricole pour faire face aux changements climatiques ? C’est en tout cas ce que nous promettent les partisans d’une agriculture dite « climato-intelligente » ou « smart agriculture ».

Mais qu’en est-il réellement ?

Quels sont les véritables enjeux et risques agricoles qui pèsent aujourd’hui sur le climat ? L’industrie chimique et transgénique peut-elle apporter une réponse durable ? Peut-on envisager des solutions agricoles alternatives pour mieux s’adapter aux dérèglements de notre climat ?

Les participants par ordre d’intervention :

En quoi l’agriculture conventionnelle est-elle émettrice de gaz à effet de serre ?

Par Cyrielle Denhartigh

Géographe de formation, elle est responsable des thématiques Agriculture et Alimentation pour le Réseau Action Climat. Elle s’est attachée à fournir un panorama chiffré des interactions entre agriculture et changements climatiques et s’est attardée plus spécifiquement sur les émissions de gaz à effet de serre liées au système agricole et alimentaire actuellement dominant.

La présentation de Cyrielle Denhartigh est accessible :

Les OGM : une réponse au problème climatique ?

– L’agriculture transgénique et les émissions de gaz à effet de serre

– L’Alliance internationale pour une agriculture intelligente face au climat

Par Christophe Noisette

Christophe Noisette est journaliste spécialisé sur les questions liées aux OGM au sein de l’association Inf’OGM qu’il a co-fondé en 1999. Après des études de philosophie et notamment d’épistémologie, il a découvert la réalité des agricultures paysannes dans un contexte de mondialisation comme objecteur de conscience à la fondation Charles Léopold Mayer. Il s’est penché sur les nombreuses promesses de l’industrie semencière, comme la faim dans le monde ou la lutte contre le changement climatique. En 2010, il co-rédigeait un premier livret intitulé « des OGM adaptés au changement climatique ? – Promesses, réalités et propagande ».

Des solutions biologiques et paysannes ?

– L’agriculture biologique et l’enjeu climatique

– La sélection des semences pour une meilleure résilience face aux changements climatiques

Par Patrick de Kochko

Patrick de Kochko fut d’abord chercheur en agronomie à l’Inra puis au Cirad avant de s’installer comme paysan bio dans le sud-ouest de la France est devenir coordinateur du réseau semences paysannes (RSP). Sa double expertise scientifique et de terrain font de lui un spécialiste des questions liées à la sélection des semences paysannes.

Au Nord comme au Sud

Retour sur une expérience de terrain au Sud. Témoignage sur la situation agricole et climatique dans la région de Tambacounda, au Sénégal.

Par Néné Sy

Issue d’une famille de paysans sénégalais, Madame Néné Sy accède à la terre et démarre son exploitation familiale il y a deux ans. Elle est située dans la région semi-aride de Tambacounda très exposée aux dérèglements du climat, et notamment à la sécheresse et l’irrégularité des pluies. Sur les conseils familiaux, elle décide d’appliquer des principes agro-écologiques aux terres jusqu’alors exploitées de façon conventionnelle. Très investie localement et politiquement, notamment pour l’autonomie des femmes, elle fait partie du programme « Renforcement du pouvoir économique et politique des femmes par l’agro-écologie » avec Action Aid Sénégal. Elle développe ainsi la capacité de sa famille et communauté à s’adapter aux changements climatiques en repensant ses pratiques agricoles et s’éloignant d’une agriculture intensive en intrants.

Sophie Chapelle, journaliste à Basta Mag ! a accepté d’animer la conférence.

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