L’information citoyenne sur les OGM : vos attentes, nos ambitions et nos difficultés budgétaires
Une première analyse des retours du questionnaire à nos lecteurs (150 réponses sur 3000 abonnés) dessine les grandes lignes suivantes : Près de la moitié des sondés a connu Inf’OGM par l’intermédiaire du milieu associatif et 1/5 par Internet. Plus des 2/3 disent le lire entièrement et la grande majorité y passe moins d’une heure. Pour près d’1/4 d’entre vous, ce bulletin sert à la rédaction d’autres brochures, à alimenter des débats. Autrement dit, les données lues dans Inf’OGM sont retransmises. Ces premiers résultats confirment bien le caractère pratique de l’information que nous diffusons. La majorité des lecteurs (4/5) considèrent que l’information y est clairement traitée. Les rubriques qui retiennent particulièrement votre attention sont « santé & environnement », « législation » et « zones sans OGM ». Alors que vous estimez la fréquence de parution satisfaisante (4/5 des réponses), le bulletin semble pouvoir évoluer non pas en terme d’esthétique mais de quantité d’informations traitées et de mise en page. Au niveau du contenu, certains d’entre vous (1/3) souhaitent voir apparaître une nouvelle rubrique traitant du thème des « alternatives agricoles ». Les autres sujets que vous aimeriez voir abordés sont la sécurité alimentaire et sanitaire, l’évolution technique de la transgénèse, la relation OGM / Pays du Sud / faim dans le monde, la spatialisation des OGM ou encore le génie génétique appliqué au domaine médical. En ce qui concerne une éventuelle participation financière, vous êtes indécis puisque 51% d’entre vous sont contre et 49% pourraient l’envisager, à hauteur de 1 à 2 euros l’exemplaire. Ces résultats nous encouragent dans la voie que nous avons empruntée et, lors de notre 3ème Assemblée Générale (25 mars 2002), nous avons décidé de conforter notre action d’information suivant trois directions : par le renforcement de notre capacité de synthèse et de contextualisation de l’information, par la mise en place d’actions de formation et par le développement d’une veille francophone au niveau international, notamment en Afrique. Pour mener à bien nos projets nous recherchons aujourd’hui encore un équilibre budgétaire, qu’il est bien difficile de consolider (nous sommes toujours dans l’attente de confirmation des subventions qui nous permettent d’assurer de manière totalement gratuite notre mission citoyenne d’information). C’est pourquoi d’autres idées, que nous avons et que vous voudriez voir mises en œuvre (augmenter le nombre de dossiers, clarifier la mise en page du bulletin, tout en conservant sa taille et son coût, etc.), sont aujourd’hui laissées en suspend et, espérons-le, simplement reportées…