Et maintenant au tour des chameaux
Les scientifiques de Dubaï cherchent à modifier génétiquement le génome du chameau pour produire, dans son lait, des protéines humaines (notamment de l’insuline). Ils annoncent aussi, avant même d’en connaître la faisabilité, des chameaux génétiquement modifiés qui seraient utilisés pour développer des organes adaptés à la transplantation chez les humains. Pour le Dr Nisar Wani, chef du laboratoire de biologie reproductive du centre de reproduction du chameau, cet animal jouera un rôle important dans la production de protéines pharmaceutiques qui permettront de traiter de milliers de maladies génétiques, telles que l’emphysème, l’obésité et le diabète. Le lait voire le sang des chameaux contiendrait ainsi la protétine qui fait défaut à ces malades… Pour N. Wani, les chameaux peuvent avoir un avantage commercial sur les vaches : « Les chameaux sont fortement résistants aux maladies et ont une capacité d’adaptation incroyable ». Les travaux sont loin d’être terminés, mais le centre a déjà cloné son premier chameau, nommé Injaz, en 2009 [1], et des chercheurs saoudiens ont commencé les séquençages et la cartographie du génome du chameau.