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N°150, mai-juin 2018 (version numérique)

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Description

Ce dossier montre les impacts environnementaux avérés des plantes transgéniques. Ce qui n’empêche pas les entreprises de continuer à promettre que leurs nouvelles innovations régleront les problèmes posés par les précédentes : la transgenèse au secours de la chimie, le dicamba au secours du glyphosate…

En 2017, Monsanto a mis sur le marché des sojas et des maïs génétiquement modifiés pour « tolérer » les herbicides à base de dicamba, afin de lutter contre les adventices devenues résistantes au glyphosate. Mais en juillet 2016, le ministère étasunien à l’Environnement (EPA) était alerté par un nombre élevé de cultures endommagées probablement dues à une mauvaise utilisation d’herbicides à base de dicamba.
L’Arkansas, le Missouri et d’autres états souhaitent eux interdire cet herbicide, au grand dam de Monsanto qui porte plainte contre ces décisions.


Pendant ce temps, l’Union européenne a autorisé (pour l’importation) deux PGM et étudie les demandes d’autorisation de trois autres, toutes cinq étant modifiées pour tolérer… le dicamba.
Pour pallier l’échec de ses variétés Roundup Ready, Monsanto propose également de nouvelles variétés qui permettent de pulvériser encore plus de Roundup, à l’instar des sojas Intacta. La fuite en avant technologique permet aux entreprises de maintenir des dividendes attractifs. Sans avoir à rendre des comptes sur leurs promesses passées…